Complexe ? Pas compliqué ! La méthode esocosma® à la loupe.

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La complexité ! Rien que le mot fait parfois peur !

Dans le monde professionnel de l’accompagnement, on la confond souvent avec ce qui est compliqué. Une situation complexe est perçue comme inextricable, dangereuse, source de confusion. Pourtant, complexité et complication ne sont pas synonymes.

Alors ? Quelle différence ?

Une chose compliquée peut être très élaborée mais reste intelligible. Avec suffisamment de temps et de compétences, il est tout à fait possible de la déplier étape par étape et finir par tout comprendre. À l’inverse, une chose complexe est faite d’éléments multiples, imbriqués de façon dynamique, dont l’ensemble dépasse ce qu’on peut appréhender entièrement.

En d’autres termes, s’il est possible de résoudre un problème compliqué, une situation complexe garde toujours sa part d’inconnu imprévisible. Il ne s’agit pas simplement de difficulté : la complexité inclut de l’incertitude et de l’émergence. Elle demande non seulement des connaissances, mais aussi une capacité d’adaptation constante aux informations nouvelles qui surgissent au fil du temps.

Le monde d’aujourd’hui – que beaucoup qualifient de monde VUCA (Volatile, Incertain, Complexe et Ambigu) – est précisément complexe par nature. Vouloir tout contrôler ou simplifier à l’excès n’y fonctionne plus. Face à cette réalité, considérer la complexité comme un ennemi à abattre serait une erreur. Au contraire ! Et c’est le message central que je souhaite transmettre : la complexité peut devenir une formidable opportunité de développement. Plutôt que d’en avoir peur, nous pouvons apprendre à danser avec elle, à l’explorer et en tirer profit. Ce qui était perçu comme un labyrinthe menaçant peut se transformer en terrain de jeu riche en découvertes. En adoptant cet état d’esprit, nous cessons de subir la complexité pour en devenir des explorateurs curieux et enthousiastes – prêts à accueillir l’inattendu et à en faire un allié de notre évolution.

Complexe ou compliqué ? Faire la part des choses

Au quotidien, coachs et thérapeutes sont souvent confrontés à des problématiques apparemment compliquées : un client qui répète sans cesse les mêmes schémas d’échec, une organisation interne en crise, un couple au bord de la rupture… Par réflexe, nous cherchons la logique linéaire sous-jacente, nous accumulons les informations, nous tentons de dérouler le fil des causes et des conséquences. Et c’est la bonne approche pour du compliqué !!

Mais dans bon nombre de cas, c’est bien de complexité qu’il s’agit ! Il y a de multiples niveaux de compréhension, des acteurs variés aux intérêts parfois contradictoires, des enjeux paradoxaux qui s’entrecroisent, et des impacts qui se déploient sur des temporalités différentes. Autrement dit, c’est le bazar. On ne sait pas par quel bout commencer ni comment “résoudre” quelque chose qui évolue en permanence.

La première clé est de reconnaître qu’une situation est complexe (et non juste compliquée), afin d’ajuster notre posture. Cela signifie accepter qu’il y aura toujours une part d’inconnu et d’imprévu. Pour un coach ou un thérapeute, c’est un léger vertige … mais c’est aussi libérateur car cela ouvre le champ des possibles. Et voilà que nous passons d’une pensée en deux dimensions – linéaire, séquentielle – à une pensée en trois dimensions, qui embrasse simultanément plusieurs aspects.

Oui, la complexité est déroutante… tout comme elle est vivante et riche.

Lorsqu’on l’aborde avec curiosité plutôt qu’avec appréhension, elle devient source d’apprentissage. Chaque situation complexe est alors vue comme un défi stimulant plutôt qu’un problème insoluble.

De la peur à la curiosité : la complexité comme opportunité

Je souhaite que les coachs et thérapeutes perçoivent cette notion de complexité non plus comme un casse-tête décourageant, mais comme un terrain d’exploration stimulant. Après tout, nos clients nous apportent des situations de vie réelles, avec toute leur complexité – c’est même pour cela qu’ils ont besoin d’aide. Plutôt que d’en avoir peur, accueillons-les comme l’opportunité de grandir en même temps qu’eux. Chaque cas complexe nous pousse à sortir des sentiers battus, à innover dans notre accompagnement. C’est un défi à relever qui peut nous rendre meilleurs dans notre métier.

En adoptant cette attitude ouverte, la complexité devient une alliée qui renforce notre efficacité au lieu de la freiner. Elle nous oblige à être pleinement présents, à écouter au-delà des mots, à naviguer à vue parfois – et c’est là que réside l’art de l’accompagnement. Bien sûr, cela implique d’avoir des méthodes adaptées, capables de supporter cette complexité sans la réduire artificiellement. C’est précisément ici qu’entre en jeu l’approche esocosma® que j’ai développée.

Qu’est-ce que la complexité… dans l’espace mental ?

Dans le cadre de la méthode esocosma®, j’aime définir la complexité comme une situation où coexistent de multiples réalités. C’est comme si plusieurs “histoires” se déroulaient en parallèle autour d’un même enjeu : des parties prenantes différentes, chacune avec sa perception, ses besoins ; des conséquences à court terme et d’autres à long terme ; des émotions contraires qui se mêlent… Bref, une situation complexe, c’est tout sauf linéaire. Il faut imaginer un ensemble de couches et d’éléments en interaction constante. Pas étonnant que notre esprit s’y perde un peu : il doit jongler avec énormément d’informations à la fois.

Heureusement, notre psyché dispose d’un outil naturel pour apporter de l’ordre dans ce chaos apparent : l’espace mental. En psychologie de l’espace mental, on considère que l’être humain projette spontanément autour de lui des représentations mentales des éléments du monde qui l’entoure. Autrement dit, pour donner du sens à la complexité du réel, notre cerveau crée une sorte de « carte mentale » en trois dimensions, où chaque élément trouve une place relative. Il fonctionne en quelque sorte comme une caméra et un projecteur à la fois. Il capte les informations extérieures puis projette tout autour de nous les images qu’il a enregistrées au fil de nos expériences. Ces images internes – bien souvent inconscientes – servent de trame pour interpréter ce que nous vivons : elles donnent du sens à nos perceptions, influencent nos réactions et orientent nos émotions. L’espace mental est donc le premier organisateur de notre pensée. C’est lui qui nous permet de passer du chaos à une certaine cohérence, d’organiser le “chaos” intérieur en construisant des repères spatiaux.

Lorsque nous prenons conscience de ces représentations mentales, quelque chose de précieux se produit : nous pouvons commencer à interagir avec elles, à les faire évoluer. Et c’est précisément ce que propose esocosma®.

esocosma®: explorer la complexité sans la réduire

esocosma®, c’est une méthode novatrice d’accompagnement qui s’appuie sur la psychologie de l’espace mental. Son postulat central est simple : nos images mentales inconscientes organisent nos pensées et dictent en grande partie nos comportements. Elles sont comme le “sous-texte” de nos attitudes face à une situation. En explorant directement ces images, on accède au cœur de la complexité de la personne, sans avoir besoin de la simplifier ni de la découper artificiellement. Au contraire, on épouse la complexité de son vécu pour en tirer le meilleur. Le voyage devient passionnant, car chaque image mentale est une porte d’entrée vers une compréhension plus fine de la situation et vers des solutions souvent inattendues.

Contrairement à beaucoup d’approches classiques qui se concentrent sur les conséquences de nos pensées (nos émotions, nos comportements, nos mots…), esocosma® intervient directement sur la pensée elle-même, c’est-à-dire sur les représentations intérieures qui génèrent ces émotions et ces comportements. Cela rend la méthode à la fois très rapide et très puissante, car on agit à la source du problème plutôt qu’en aval. On ne se contente pas de “gérer” les émotions ou d’adopter de nouveaux comportements superficiels : on va modifier la structure même de la représentation qui posait problème.

Quels sont les ingrédients d’esocosma® qui la rendent si efficace pour appréhender la complexité ? Je voudrais en souligner trois en particulier :

• Une approche immédiate du cœur du sujet : grâce aux outils d’esocosma®, on plonge directement dans le vif de la pensée du client. Plus besoin de passer de longues séances à recueillir tout l’historique ou à analyser rationnellement chaque détail – ce qui est souvent inefficace en contexte complexe. Ici, on visualise très vite la “carte” intérieure de la personne, et on identifie les nœuds et les ressources en présence. C’est un gain de temps considérable.
• Les dernières découvertes au service de l’accompagnement : esocosma® est le fruit de recherches récentes sur le fonctionnement de la pensée, en particulier des travaux sur les images mentales. Elle intègre des avancées de la PNL et de la psychologie cognitive (comme le Panorama Social de Lucas Derks, par exemple) pour offrir une grille de lecture inédite de ce qui se passe dans la tête de nos clients. On utilise autant le conscient que l’inconscient, le verbal et le non-verbal, le sensoriel et le symbolique. Cette approche globale permet de ne rien exclure de la complexité de l’expérience humaine.
• Une méthode pratico-pratique : malgré son fondement théorique innovant, esocosma® se veut avant tout concrète et applicable facilement par les professionnels de l’accompagnement. Elle offre des protocoles et des outils clairs, que l’on peut utiliser en séance dès la formation terminée. Pas de jargon obscur ni de concept ésotérique : tout est fait pour que coachs et thérapeutes puissent s’approprier la méthode et l’intégrer dans leur pratique immédiatement. Et leurs clients ressentent rapidement la différence en termes de résultats.

Pour qui, pour quoi ?

Cette méthode s’adresse particulièrement aux coachs, thérapeutes et accompagnants qui, sur le terrain, se sentent parfois démunis face à la complexité des situations apportées par leurs clients. Peut-être faites-vous partie de ces professionnels qui se disent : « Je tourne en rond, je mets trop de temps à aider mon client à y voir clair, il y a trop de facteurs en jeu… » Il y a un sentiment de limite qui peut émerger, malgré toute votre expérience et votre bonne volonté. Les approches classiques vous laissent parfois frustré, parce qu’elles n’aboutissent pas toujours à des solutions satisfaisantes dans ces contextes touffus.

Or, les personnes que l’on accompagne aujourd’hui attendent souvent des résultats concrets à chaque séance – elles aussi vivent dans l’immédiateté du monde moderne. Avec esocosma®, cet objectif devient accessible, même sur des problématiques complexes. En allant droit à l’essentiel (la représentation mentale actuelle du problème), on parvient presque toujours à dégager un levier de changement dès la première séance. C’est extrêmement valorisant pour le professionnel, et bien sûr très motivant pour le client. Celui-ci sent qu’il avance, qu’il est compris dans toute sa complexité, et repart avec quelque chose de tangible.

Les coachs et thérapeutes qui adoptent les principes d’esocosma®  sur la complexité gagnent en efficacité et en confiance. Non seulement leurs séances deviennent plus percutantes, mais leur relation avec le client s’en trouve renforcée. En effet, lorsque vous aidez quelqu’un à obtenir des prises de conscience profondes en peu de temps, cette personne vous considère vite comme un partenaire précieux de son évolution plutôt que comme un simple prestataire. Vous vous hissez au rang de catalyseur de changement. À la clé, il y a une satisfaction mutuelle accrue, une réputation positive qui se bâtit, et bien sûr le plaisir renouvelé d’exercer votre métier en explorant de nouvelles frontières.

Exemples concrets : quand complexité rime avec créativité

Pour illustrer de façon parlante comment on peut appréhender et exploiter la complexité avec esocosma®, rien de tel que quelques cas pratiques vécus. En voici trois qui montrent le contraste entre une approche classique et l’approche par l’espace mental :

• Prise de parole en public : Une cliente vient vous voir parce qu’elle n’arrive pas à parler en public sans paniquer. Classiquement, on travaillerait sur sa confiance en elle, ses croyances limitantes, on explorerait peut-être son histoire pour comprendre d’où vient ce manque d’assurance. Avec esocosma®, hop, on va directement examiner l’image qu’elle a d’elle-même quand elle se tient devant un public. Inutile de décortiquer tout son passé : en modifiant cette image inconsciente actuelle, on peut transformer son ressenti en profondeur. Dans ce cas précis, une seule séance a suffi là où l’approche traditionnelle en aurait possiblement demandé plusieurs.
• Perte de poids et loyauté familiale : Un client exprime le désir de maigrir, sans y parvenir malgré de multiples tentatives. Un accompagnement classique explorerait ses blocages psychologiques, ses habitudes alimentaires, peut-être un événement déclencheur dans sa vie… Avec l’approche esocosma®, je lui ai simplement demandé de décrire la représentation mentale qu’il se faisait de sa situation de surpoids. En 15 minutes d’entretien, cette exploration a fait émerger un élément totalement inattendu : une loyauté inconsciente envers sa mère, elle-même en surpoids. Jamais je n’aurais pensé à questionner ce lien familial sans la visualisation de son espace mental (d’ailleurs, le client n’avait pas du tout mentionné sa mère au départ !). Cette prise de conscience éclair a permis d’orienter l’accompagnement de manière radicalement nouvelle et efficace.
• Conflit relationnel – le chien et la rivière : Une personne venait me voir pour un conflit persistant avec un collègue. Plutôt que de l’analyser en termes de torts partagés, de communication non-violente ou de rechercher qui a raison (démarche classique mais parfois stérile), nous avons exploré la métaphore spontanée qui lui venait à l’esprit en pensant à ce conflit : l’interaction entre un chien, elle, et une rivière, l’autre personne. Cette rivière qui avançait tranquillement, suivant sa stratégie, sans vraiment tenir compte de la présence du chien. Le chien, lui, regardait, impuissant, incapable d’agir. Et puis, un déclic : « Et si je pataugeais dans la rivière ? » Juste ça. En jouant, en troublant l’eau, sans violence, sans affrontement. Cette idée, à la fois drôle et légère, a ouvert une voie nouvelle. Il ne s’agissait plus de s’opposer frontalement ou de chercher à convaincre, mais de trouver une manière subtile de perturber le déroulé de la stratégie de l’autre. Ce simple retournement de perspective lui a permis d’imaginer des actions concrètes, non agressives mais efficaces, pour reprendre la main. Ce travail métaphorique a débouché sur des réactions nouvelles, beaucoup plus écologiques pour elle, et le conflit s’est désamorcé… sans jamais avoir besoin d’affrontement direct.

Dans chacun de ces exemples, on voit comment embrasser la complexité de la situation (plutôt que de la réduire à un seul facteur) a ouvert la porte à des solutions créatives et puissantes. En faisant confiance à l’espace mental de la personne et à ses images intérieures, on révèle des dynamiques cachées et des ressources insoupçonnées. Ce sont des expériences profondément satisfaisantes, autant pour le client que pour l’accompagnant, car on touche à quelque chose de vrai, de complet, et on le fait évoluer positivement.

Rendez-vous au cœur de la complexité – Congrès esocosma® 2025

Convaincu par le potentiel de cette approche ? Bonne nouvelle : un congrès esocosma® se profile à l’horizon pour pousser plus loin l’exploration ! Le 3 octobre 2025, j’organise avec mon équipe un congrès inédit autour de l’espace mental et de la thématique de la complexité. Ce sera l’occasion unique pour toutes celles et ceux qui accompagnent, cherchent et explorent, de plonger ensemble au cœur de ces questions.

Au programme : des ateliers sensoriels et symboliques, des démonstrations de la méthode, des partages d’outils comparatifs (PNL, hypnose, etc.) – le tout dans un esprit bienveillant et ludique. Vous pourrez expérimenter par vous-même comment chaque pensée peut devenir une constellation et chaque métaphore une boussole pour guider le changement, selon la philosophie esocosma®. L’idée est de repartir non seulement inspiré, mais avec des applications concrètes à essayer dès votre retour en séance.

J’ai sincèrement hâte de vous y accueillir. Ce congrès est bien plus qu’un événement ponctuel à mes yeux : c’est un point de rencontre pour une communauté de professionnels ouverts d’esprit, prêts à innover face à la complexité plutôt que de la fuir. J’espère que vous en ressortirez aussi enthousiastes que nous le sommes en préparant ces ateliers. Qui plus est, si cette approche vous parle et résonne avec votre pratique, vous pourrez prolonger l’aventure en rejoignant nos formations esocosma® par la suite.

Mon vœu le plus cher est que vous repartiez du 3 octobre avec l’âme d’un explorateur de l’espace mental, impatient d’appliquer ces découvertes et de partager à votre tour cette nouvelle façon d’accompagner. Ensemble, embrassons la complexité pour en faire le terreau d’une évolution positive, tant pour nos clients que pour nous-mêmes.

Je vous donne rendez-vous très bientôt pour ce voyage extraordinaire !

👉s’inscrire : https://my.weezevent.com/congres-esocosma

Isabelle Loire